top of page

Décimés par les épidémies

Pierre Thébault (voir page précédente) décède d'une méningite;JEAN VAULEON d'une dysenterie et ERNEST CHILOU d'un hémorragie intestinale... Les maladies infectieuses sont une vraie plaie pour les troupes occidentales. Les virus sont virulents et affectent des organismes affaiblis; de plus, contracter une maladie dans des régions largement démunies en unités de soin peut s'avérer fatal, malgré la présence des ambulances mobiles.

 

 

Jean VAULEON expire le 15 décembre … à la Seyne/Mer (Toulon). Il appartient au 1er RIC, ce régiment anéanti à Rossignol en 1914. En raison de son âge, Jean VAULEON a été affecté d'abord dans la Réserve de l'Armée d'Active lors de sa mobilisation en février 1915 ; il rejoint le front d'Orient en février 1916, quelques jours avant Pierre Thébault. Les destins des deux Bédéens se ressemblent : campagnes militaires, chaleur, moustiques... Jean VAULEON contracte la dysenterie ; il est évacué au moment de la relève de son régiment comme tant d'autres de son régiment. Sans doute à cause des l'insuffisance des unités de soin, est-il rapatrié à Toulon.

 

ERNEST CHILOU est le troisième homme de Bédée à succomber des suites d'une maladie ; ici, il s'agit d'une hémorragie intestinale. Ce bédéen a traversé tout le conflit puisqu'il a été incorporé en septembre 1914, année de sa classe ; il a participé à toutes les batailles (voir chtimiste et fiche), a été blessé aux deux jambes en juin 1916, et il meurt 11 jours avant l'armistice d'une hémorragie intestinale. Funeste destin pour ce jeune homme, arrivé sur le front d'Orient en août 1917 avec son 2è Bataillon indochinois. Il livre combat contre des troupes autrichiennes et bulgares et même des bandits bulgares. Il participe en septembre 1918 à une offensive décisive.

bottom of page