top of page

Pourquoi Verdun?

 Tout d'abord, c'est une position symbolique : pour les Français, depuis la défaite humiliante de 1870-1871, Verdun est devenue une position clé du dispositif défensif « anti-boche » ; pour les Allemands, Verdun renvoie au Traité de 843 et donc à la naissance historique de la Germanie.

 

Ensuite, le secteur de Verdun est vulnérable pour les Français mais aussi pour les Allemands : du côté français,car c'est un saillant dans les lignes allemandes qui peut être pris en tenaille ; mais pour les Allemands, il était un point exposé car ils pouvaient subir une attaque de flanc ; ceci explique que dès la fin de l'année 1914, les combats sont acharnés, notamment dans le secteur des Eparges.

Du côté français, on ne compte qu'une ligne de tranchées contre 3 du côté allemand ; de plus la Meuse qui traverse ce secteur en complique la défense. Il n'en reste pas moins que Verdun représente le secteur le plus fortifié du front : 20 forts et une quarantaine de fortins ; même si en 1915 l'armée française a allégé son dispositif pour le renforcer plus à l'ouest.

De plus, les voies de communication se réduisent du côté français à une voie ferrée et à une route départementale (la future « Voie Sacrée »).

 

Cette bataille reste « la reine des batailles » dans la mémoire collective des Français : elle est le symbole de la résistance française et du sacrifice des poilus. Les Bédéens sont inévitablement partie prenante de ce carnage (700 000 « pertes » ; on compte ainsi les tués, blessés et disparus).

Elle est aussi restée comme La Bataille car ¾ de l'armée française est passée, entre février et décembre 1916, à Verdun. En effet, Pétain a mis en place une noria, une rotation des effectifs (et du matériel et des vivres), pour relever régulièrement les soldats sur le front.

 

13 bédéens  perdent la vie dans l'Enfer de Verdun.

 

                                                                                                                            Morgan

 

   

bottom of page