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THIAUMONT, le charnier

Le fort de Thiaumont a permis jusqu'au 23 juin de contenir l'avance allemande sur Fleury. Comme pour ce village, il sera sans cesse pris et repris pendant l'été.

 

C'est au cours d'une mission de défense de cet ouvrage défensif, le 4 juillet, que meurent EUGENE CHILOU, FRANCOIS PINAULT ET FRANCOIS DEMAY, tous 3 soldats du 2è RI. La tuerie continue.

 

Ce 4 juillet, on attend fiévreusement l'attaque allemande en organisant les lignes de défense. A 3h, soutenue par leur artillerie, les Allemands sont à l'offensive. Se succèdent ensuite une série d'attaques/contre-attaques qui va durer toute la journée à grands renforts d'artillerie.

Pour une fois, « Notre artillerie écrase l'ennemi »(JMO) mais les pertes françaises sont aussi terribles ; Eugène CHILOU, François PINAULT et  François DEMAY font sans doute partie de ces défenseurs « pulvérisés »(JMO) ; concernant CHILOU, le registre de décès précise que « le corps est resté sur le champ de bataille ». Le combat se poursuit jusqu'au soir et son issue est incertaine puisque du côté français, on brûle « les cartes et papiers intéresssant le secteur ». Le commandant du régiment, Wacquez, « mourant, donne l'ordre de tenir jusqu'à la mort ». Les survivants du 2èRI repousseront les Allemands.

 

                                                                                                                           Samuel, Morgan

 

 

 

 

 

 

 

 

Le dernier bédéen mort lors de la bataille de Verdun tombe le 11 juillet. Il s'agit de EUGENE HEARD, du 107è Régiment d'Artillerie Lourde ; il est canonnier, en poste dans la forêt de Sommedieue, au Sud de Verdun et doit soutenir le 27 juin l'offensive de l'infanterie sur Fleury.... Avec les résultats que l'on sait...

Les bombardements sont plus efficaces les jours suivants autour de Vaux et du bois Fumin. Il s'agit là encore d'empêcher les Allemands d'atteindre Verdun.

 

 

 

Au final, si la bataille de Verdun se poursuit jusqu'en décembre avec notamment la contre-offensive française à partir de l'automne, il reste que son bilan est insignifiant sur le plan stratégique mais terrifiant sur le plan humain. Les parcours des poilus de Bédée témoignent de leurs états d'âmes : foi en la victoire, doutes, découragements. Le 1er mort de Bédée à Verdun est un artilleur ; le dernier esr canonnier. Au delà de cette coïncidence, on reste frappé par la faiblesse récurrente du « feu français », surclassé, à maintes reprises, par la puissance de l'artillerie lourde allemande en termes de nombre d'engins, de portée des canons et de calibres.

 

 

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