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Statistiques mortuaires

L'année 1915, commencement de la guerre de tranchée, année des batailles de l'Artois, de Champagne et d'Ypres, se révèle être l'année la plus meurtrière pour la commune de Bédée avec 37 morts pour la France, à contrario de l'année de la victoire, 1918, qui est logiquement l'année la moins meurtrière du conflit avec 18 décès.

 

Il convient de signaler que durant les quatre années de guerre l'âge moyen du soldat bédéen tué est de 29 ans. Le plus jeune des Bédéens mort pour la France, Eugène LEFEUVRE est tué le jour de son vingtième anniversaire, le 12 juillet 1915. A l'inverse le plus vieux des Bédéens tué lors de la première guerre mondiale est le soldat Jean VAULEON. Il avait alors 45 ans et 6 mois.

 

Ci-dessous la courbe des bédéens tombés au champ d'honneur durant toute la durée de la guerre.

Selon les archives que nous avons consulté, le nombre de bédéens mobilisés serait de l'ordre de 680. Les 120 morts représenteraient donc 17,5% de pertes.

 

Ce pourcentage est dans la moyenne nationale, puisque d'une région à l'autre, les chiffres oscillent entre 10 et 20%. Le village de Bédée, tout comme la Bretagne dans son ensemble, participe comme le reste de la France aux sacrifices de la guerre.

  

Le "camembert" ci-dessous détaille les causes de décès des 120 Bédéens morts pour la France. Nous pouvons constater, en regroupant les décès suite aux maladies, à la captivité et aux blessures, que 35% des Bédéens morts pour la France au cours de ce premier conflit mondial ne l'ont pas été instantanément.

 

En rassemblant les décès "suite de blessure" et "tué à l'ennemi", il nous a été possible de comparer les statistiques communales à celles nationales. Le résultat est probant. A l'exception des disparus au combat, donnée extrêmement flottante, les autres chiffres correspondent à 1% prêt.

 

Les Bédéens meurent comme les autres Français.

  
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